Jeudi 9 septembre 2010 à 23:01
C'est courant. On dit souvent qu'ils a des périodes avec, et des périodes sans.
Des périodes souvents courtes, où l'on se sent candide, léger, où chaques chose nous émoustille gaiement, où, en définitif, nous avons l'air plutôt con. Mais on s'en acoutume parfaitement.
Et puis il y a ces périodes, où l'on se sent seul, et tellement chiant. Ces périodes où l'on aimerait être autre part, qu'on est pas à sa place, on le sent. On est quand même capable de sentir ces choses-là. C'est comme si l'on était ridicule, pas digne, quoi. Et puis, au final, tout se casse véritablement la gueule, où peut être que c'est juste notre pessimisme d'humain qui dramatise tout, mais, on voit bien que ce qui nous reste ne tiens plus qu'à un fil. Celui ci étant prêt à nous lâcher.
Ces périodes, où, l'on aimerait partir.
Et, pourquoi pas, ne jamais revenir.
Samedi 3 avril 2010 à 22:13
Prendre un bain
et devenir quelqu'un
Embourber lentement sa tête sous l'eau, donner du meilleur de sois même, sentir une dernière fois l'air nous chatouiller le nez, avant d'être entièrement engloutie.
Entendre les bruits métalliques qui ne veulent rien dire, qui s'entrechoquent sans raison, indéfiniment, qui résonnent, vous percent la tête, vous font du bien. Par ce que plus rien ne compte à présent, oh oui, plus rien, vos yeux sont clos, et tandis que votre conscience se bat avec votre corps pour remonter à la surface, vous ne bougez pas, et restez là, à vous pulvériser le cerveau sous l'eau chaude qui ne s'arrête plus de couler à grand flot du robinet. Tout va mal, et ici l'apaisement est présent, pourquoi remonter à la surface, pourquoi sortir de votre bulle, pourquoi affronter la réalité si elle fait mal, pourquoi devoir être courtoise et agréable avec des gens pour qui vous avez pitié, et que vous finirez par détester. Je vous déteste. Ce n'est plus qu'une question de temps.
Je déteste la nature humaine, je vous déteste car vous profitez de la gentillesse des autres, en pouvant toujours vous regardez dans le miroir, vous n'êtes pas mes amis, je vous méprise, vous n'êtes rien, rien de plus qu'un batard sensible de plus dans ce monde de merde. Vous critiquez avec vos idéaux tellement mal fondés, la dictature, vous voulez faire un débat argumentatif sur Joseph Staline, sur le pouvoir, mais osez me dire que si vous aviez été à sa place, vous n'auriez pas fait la même chose. Vous êtes rongé par la volonté absolue du pouvoir, et vous tenez vraiment à me parler du bien et du mal? Observez vous, tout commence là, à notre petite échelle d'humain pourris. Dès lors que vous sentez en vous la possibilité du profit sur quelqu'un, sur une situation, vous n'hésitez pas et sautez sur l'occasion sans même vous posez la question si c'est contraire à votre petit débat de kikoo fait quelques minutes plus tôt. Bon sang, si vous aviez eu la Russie à diriger, vous auriez peut être même été pire. Ne venez pas me parler de racisme, vous en faites chaques jour un peu plus, en critiquant sans relâche ceux que vous n'estimez pas assez bien pour vous. "Les pétasses", "les cas sociaux de votre lycée/collèges"... Combien de fois vous êtes vous moquer sans honte de quelqu'un de plus faible?
Vous voulez toujours avoir raison, vous ne supportez pas qu'on vous offense, qu'on vous contredise. Vous n'adhérez pas à la tolérance envers tout le monde. Vous critiquez ceux qui sont différents, ceux qui ont décidés de l'être pour se prouver à eux-même qu'ils étaient ce qu'ils sont, vous vous en foutez, et c'est là que vous démontrez votre aptitude à n'être rien de plus qu'un dictateur, qu'un enfoiré d'autocrate. La France, le monde est perdu, nous sommes beaucoup trop nombreux, l'humanité est une merde dont vous êtes la victime chaque jour.
J'ai peur pour nous tous.
Vendredi 19 mars 2010 à 13:10
Hello, bonsoir. Je fais une simple constatation de mon existence, mais suis-je la seule à penser que tout va de travers? Que c'est toujours la merde, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise. Et puis, il y aura toujours les gros cons pour nous foutre mal au moment où l'on va le mieux. Portable, pop corn, un peu d'esprit, et va y. Le film commence, le rythme du cœur se balance maladroitement. C'est pas toujours la même chose, peut être, peu importe, l'autre guignol en a fait de la sorte. Devant toi, les images se succèdent, s'entrechoquent brutalement les une après les autres. De toutes façon, tu ne capte plus le son, seulement celui trop fort du martèlement bruyant dans ta poitrine. On disait c'est pas toujours la même chose, mais j'constate juste que les histoires se ressemblent un peu trop.
Comment devrais-ton penser lorsque l'on a seize piges et que c'est toujours la même galère qui nous tombe dessus.
Tu sais quoi, que vogue, vogue la galère, moi, Je l'emmerde.